James Bond, également identifié par son matricule 007, est un personnage fictif qui a vu le jour en 1953 grâce à la plume de l’écrivain britannique Ian Fleming. Fleming, un ancien espion britannique, introduisit Bond dans son roman “Casino Royale,” possiblement inspiré par sa rencontre avec Dušan Popov. Entre 1953 et sa disparition en 1964, Ian Fleming a donné vie à douze romans, dont l’un fut publié post-mortem, ainsi qu’à neuf nouvelles, regroupées en deux recueils, le second étant également publié après sa mort, mettant en scène le personnage charismatique de James Bond. Après le décès de Fleming, les aventures de Bond furent successivement explorées par des auteurs tels que Kingsley Amis (sous le pseudonyme de Robert Markham), John Gardner, Raymond Benson, Charlie Higson, Sebastian Faulks, Jeffery Deaver, William Boyd, Steve Cole, et Anthony Horowitz. En outre, John Pearson a rédigé une biographie fictive de James Bond, tandis que Christopher Wood a adapté ses propres scénarios de films de James Bond en romans.

Une biographie fictive pour un personnage fictif !

Ces romans ont connu un succès retentissant à l’échelle internationale, mais c’est principalement grâce à leurs adaptations cinématographiques nombreuses et régulières que James Bond, l’espion des services secrets britanniques et séducteur hors pair, est devenu un authentique mythe contemporain.

Selon les sources, James Bond a vécu en Suisse, en France et en Italie avant de s’installer à Londres et à Bâle. Il a également suivi son père en Égypte et en France. À l’âge de six ans, il parlait couramment l’anglais, le français et l’allemand.

 

Un an à Chinon ou les alentours

007

James Bond avait une relation très étroite avec sa mère Suisse d’origine française. Il l’adorait et admirait son indépendance et son intelligence. En 1930, la famille s’installe à Chinon, en France, dans une vaste demeure. Cette ville médiévale était un lieu de villégiature pour de nombreuses personnalités, dont Richard Cœur de Lion, Jeanne d’Arc et Rabelais.

Les premières années de James Bond ont été marquées par le voyage et l’aventure. Il a grandi dans un monde cosmopolite et a développé un goût pour l’exploration et l’action. Son enfance a préparé le terrain pour sa future carrière d’espion.

En 1931, les parents de James Bond décident de s’installer à Moscou. Cette décision marque une nouvelle étape dans la vie de James Bond. Il va découvrir la Russie et l’Union soviétique, deux pays qui vont jouer un rôle important dans sa carrière.

Le texte concernant Chinon traduit de l’anglais :

Finalement, il semble y avoir eu une sorte de crise familiale – les garçons s’y étaient habitués maintenant – et, sous prétexte que la chaleur du Caire était néfaste pour la santé de sa femme, Andrew Bond fut une fois de plus muté, cette fois-ci en France. Pour Andrew, plus son mariage allait mal, mieux sa carrière se portait, et à présent, il devenait l’un des hommes clés de Metro-Vickers dans les centrales électriques qu’ils construisaient à travers le monde. Une fois de plus, il prit une grande maison pour sa famille – cette fois-ci le long de la Loire, non loin de Chinon – et une fois de plus, le même vieux schéma semblait se réaffirmer, avec toutes les fluctuations erratiques d’une famille malheureuse. Théoriquement, ils étaient plutôt riches, mais l’argent ne semblait jamais suffire. Monique était plus sauvage que jamais. Les domestiques venaient et partaient. La France convenait à James. Il apprit la langue, adora la cuisine et se fit beaucoup d’amis inattendus – les bateliers sur la rivière, l’ivrogne du village, le gendarme et la dame qui tenait le café du village. Il tomba également amoureux pour la première fois – de la fille du boucher, une jeune fille aux yeux noirs et bien en chair de douze ans, qui le trompa avec un garçon plus âgé qui possédait un vélo.

On remarque que l’auteur ne précise pas vraiment l’endroit, juste que c’est un village le long de la Loire non loin de Chinon, sur wikipedia il semble qu’il s’agit bien de Chinon, tout dépend comment on le traduit en définitive, mais on peut dire sans ombrage qu’on est dans le Chinonais.

Selon Ouest-France : “Chinon a vu naître François Rabelais, ça c’est sûr. Dans une biographie fictive, l’écrivain anglais John Pearson y campe aussi l’enfance de James Bond 007, dans les années 1930, admettons. Mais pour les amateurs de vin, Chinon et sa région sont surtout la patrie du cabernet franc” source

 

John Pearson un écrivain proche de Ian Fleming

John Pearson, initialement journaliste, entame une collaboration étroite avec Ian Fleming qui se transforme rapidement en amitié sincère. Au-delà du simple lien amical, Pearson apporte une contribution substantielle à l’œuvre littéraire du créateur de James Bond en participant à la révision et à la correction de certains de ses manuscrits. Cependant, en 1962, il prend la décision de quitter le monde du journalisme pour se consacrer entièrement à sa carrière d’écrivain.

Au fil de son parcours littéraire, Pearson développe une expertise particulière dans la rédaction de biographies. En 1966, deux ans après la mort de l’écrivain, il rédige une biographie exhaustive de la vie d’Ian Fleming, offrant ainsi un éclairage précieux sur la vie de l’homme derrière le célèbre espion qu’il a créé.

En 1972, Pearson se penche sur le monde obscur des jumeaux Reggie et Ronnie Kray, des criminels notoires de Londres, à travers son ouvrage “The Profession of Violence – The Rise and Fall of the Kray Twins,” publié en France en deux volumes sous le titre “Les Jumeaux de la Violence : Londres dans la Nuit” et “C’est Rapé, Frangin : Londres dans la Nuit.”

Une biographie de James Bond

En 1973, Glidrose Publications lui propose un projet inhabituel : rédiger une biographie fictive de James Bond, donnant naissance à “James Bond: The Authorised Biography Of 007.”

Ian Fleming une passion française !

Avec deux intrigues entièrement ancrées sur le sol français et plus de mille références à l’Hexagone disséminées dans l’ensemble de son œuvre, la France occupe une place de choix dans la saga James Bond.

Conclusion

 

Blason anglais de la famille de James Bond

La blason de la famille Bond, ” Orbis Non Sufficit” , ce qui peut se traduire par Le Monde ne suffit pas.

La biographie autorisée de James Bond fait donc référence au passage de James Bond à Chinon ou les alentours mais sans rentrer dans les détails. Ce qui est amusant c’est de retrouver la ville de Chinon dans une biographie du plus célèbre agent. Chinon fut il faut le dire une terre des Plantagenêt, qui deviendront roi d’Angleterre, les plus français des rois anglais , on peut supposer que l ‘auteur assez cultivé, tout comme Ian Fleming, devait connaitre l’anecdote historique.