Plaisirs Royaux en Touraine pour les 600 ans de Louis XI

Plaisirs Royaux en Touraine

L’exposition actuelle au musée d’arts et d’histoire de Chinon, nommé le Carroi, fait partie d’une série de manifestations nationales en l’honneur des 600 ans de la naissance de Louis XI. Elle se déroule dans le bâtiment qui a accueilli les États-Généraux convoqués par Charles VII en 1428, en plein cœur de la ville médiévale. L’exposition explore les thèmes des séjours royaux, de la vie à la cour au XVe siècle, ainsi que le contexte historique et royal de Chinon.

Ouvertures
Du  au 
Dimanche de 14:00 à 18:00
Lundi de 14:00 à 18:00
Mercredi de 14:00 à 18:00
Jeudi de 14:00 à 18:00
Vendredi de 14:00 à 18:00
Samedi de 14:00 à 18:00

 

Louis XI en Touraine

Louis XI
Louis XI, cénotaphe en la Basilique Cléry Saint André

La chasse à courre est considérée comme un sport princier par excellence. Les souverains n’y participent pas souvent seuls, mais plutôt avec leur suite. Louis XI était un chasseur infatigable qui épuisait tout le monde, y compris ses chiens et courtisans. Au XVe siècle, il était considéré comme un grand voyageur et aimait les plaisirs de la table, mais il ne participait pas souvent aux grands banquets protocolaires en raison de sa fonction. Il préférait les repas en petit comité, simples mais copieux, et avait été élevé dans une région où l’on faisait bonne chère.

Le roi aimait également chasser et profitait de ses voyages pour s’adonner à cette passion. La chasse à courre était sa préférence, mais il s’intéressait également à la fauconnerie. Les personnes qui connaissaient son tempérament se méfiaient des grandes chevauchées de chasse, car Louis XI avait un mauvais caractère et ne supportait pas de perdre. Il était très opiniâtre et peu importait s’il devait passer la nuit dans un logis modeste s’il n’avait pas terminé la traque.

En plus de la chasse, le roi était un grand amateur de chiens, en particulier les lévriers mâles. Il disposait d’un chenil important et achetait des chiens même lorsqu’il était en campagne. Il avait également des lévriers de compagnie qui dormaient dans ses appartements et l’accompagnaient souvent lors de ses déplacements. À la fin de sa vie, le roi était privé de sa passion pour la chasse en raison de la maladie, mais il prenait plaisir à regarder ses chiens chasser des rats dans sa chambre. Malgré le peu de cas qu’il faisait de la vie des hommes, il s’assurait que ses chiens étaient bien soignés et nourris.