Loge Maçonnique à Chinon
Située au 62 rue Haute Saint-Maurice, dans un très bel hôtel particulier du XVe, restauré et modernisé au XIXe siècle, la Loge Maçonnique ouvre, rarement, ses portes pour découvrir la loge mise en place au XIXe ( vers 1880 ). L’ouverture au public est assez rare, une fois par an en général, mais c’est une bonne idée de visite et de découverte, qui permet de démystifiée éventuellement la Franc Maçonnerie. Elle est une des plus ancienne de Touraine après celle de Tours. Une curiosité et visite intéressante quel que soit les opinions politique, religieuse et philosophique d’autant que cet hôtel particulier est très bien entretenu.
Il est possible de les contacter ici : secretariat.pcm37@gmail.com
La loge maçonnique à Chinon est un groupe de francs-maçons qui se réunit dans la ville de Chinon, en France. La franc-maçonnerie est une société initiatique qui encourage le développement personnel et spirituel de ses membres à travers des rituels et des valeurs humanistes. Les loges maçonniques sont des lieux de rencontre où les membres partagent leurs connaissances, leurs expériences et leurs idées dans un cadre de fraternité et de respect mutuel.
La loge maçonnique à Chinon offre un espace de réflexion et de dialogue où les membres peuvent discuter de sujets variés tels que la philosophie, la morale, l’éthique et les questions sociétales. Les membres sont encouragés à poursuivre leur quête de connaissance et de vérité, ainsi qu’à travailler sur eux-mêmes pour devenir de meilleures personnes et contribuer positivement à la société.
Les rituels maçonniques, parfois un peu étrange pour les non-initiés, jouent un rôle central dans les activités de la loge. Ils sont conçus pour enseigner des leçons symboliques et spirituelles aux membres, les incitant à réfléchir sur leur propre existence, leur relation avec les autres et leur place dans l’univers. Les francs-maçons utilisent des symboles et des rituels empruntés à la tradition des constructeurs de cathédrales médiévales pour illustrer leurs enseignements.
La loge maçonnique à Chinon accueille des hommes et des femmes de divers horizons et de différentes convictions religieuses. Elle prône la tolérance, le respect des différences et la recherche de l’harmonie entre les individus. Les membres sont encouragés à travailler ensemble pour le bien de l’humanité, en soutenant des causes philanthropiques et en s’engageant dans des actions de solidarité.
Petit historique de la Franc-Maçonnerie
La franc-maçonnerie tire son nom des maçons, ce qui explique qu’une grande partie des signes désignant la Franc Maçonnerie sont très proches des Compagnons . Contrairement à certaines idées préconçues, la franc-maçonnerie n’est pas une société secrète millénaire, mais elle remonte à il y a trois siècles.
L’origine de la franc-maçonnerie a longtemps été attribuée au 24 juin 1717, mais certains historiens penchent aujourd’hui plutôt pour l’année 1721. C’est donc au début du XVIIIe siècle que quatre loges maçonniques se seraient réunies à Londres, dans la taverne “L’Oie et le Grill”, pour former une Grande Loge. Cette Grande Loge rassemblait des artisans, des commerçants et des élites.
Cette étape concrétise des fondations établies depuis plusieurs siècles. Au Moyen Âge, des guildes de métiers offraient à leurs membres une formation et un soutien en cas de difficultés. Cela était également vrai pour les maçons. Les plus anciens, appelés compagnons, formaient les apprentis plus jeunes.
Au Moyen Âge, les guildes de maçons s’entraidaient dans leur profession. Elles disposaient souvent d’une loge, un bâtiment situé à proximité du chantier. Ces groupes avaient des loges, qui désignaient initialement un lieu physique : un bâtiment annexe à la construction où les outils étaient rangés, où l’on se reposait, où l’on préparait et analysait le chantier. Par la suite, ce terme évolua pour désigner un groupe de travailleurs. Ce qui explique probablement qu’on pense, à tort, que la Franc Maçonnerie est très ancienne alors qu’elle fut créé au début du XVIIIe siècle.
En Écosse et en Angleterre à la fin du XVIIe siècle, les loges s’ouvrirent à des notables locaux n’ayant aucun lien avec la profession. On y venait pour échanger, réfléchir et établir des réseaux sociaux. Des aristocrates, des artistes, des scientifiques et des aubergistes rejoignaient ces groupes et devenaient des “maçons acceptés” ou “libres” en anglais : “gentlemen masons” ou “free masons”.
Ces cercles de cooptation ont évolué grâce à un vent d’ouverture soufflant sur le Royaume-Uni, rendant possible le rassemblement pour échanger des idées.
sources : https://www.radiofrance.fr/franceculture/d-ou-vient-la-franc-maconnerie-3286523, https://www.nouvelobs.com/politique/20130104.OBS4501/ces-francs-macons-qui-nous-gouvernent.html https://www.challenges.fr/france/quel-poids-des-francs-macons-sous-l-ere-macron_644187